Zolis Petits Zonglets

samedi 8 janvier 2011

Percy Jackson : Le Voleur de Foudre, Rick Riordan



Titre: Percy Jackson, tome 1 : Le Voleur de Foudre
Auteur: Rick Riordan
Edition: Albin Michel (Wiz) (2006)
Genre: Jeunesse Fantastique
Résumé:
Etre un demi-dieu, ça peut être mortel... Attaqué par sa prof de maths qui est en fait un monstre mythologique, injustement renvoyé de son collège et poursuivi par un minotaure enragé, Percy Jackson se retrouve en plus accusé d'avoir dérobé l'éclair de Zeus ! Pour rester en vie, s'innocenter et découvrir l'identité du dieu qui l'a engendré, il devra accomplir sa quête au prix de mille dangers.

Mon avis:

Mes premières approches de ce roman étaient pour le moins banales ; j’en avais entendu parler sur l’internet comme étant un roman dans la rangée des Harry Potter et qu’il valait le coup de le lire. Je m’étais dit d’y jeter un coup d’œil un jour où l’autre (ce qui signifie, grâce à ma merveilleuse mémoire, que je l’avais aussitôt oublié cinq minutes plus tard) jusqu’au quinzième anniversaire de mon petit frère. Il se trouvait que ma grande sœur lui avait offert ce roman, Percy Jackson, sous conseil de la libraire. Eh bien, voilà qui tombait bien ! Aussitôt mon frère l’ait fini, il me le prêta en me disant, sourire aux lèvres, qu’il l’avait bien aimé, même s’il y avait des moments qui lui avaient fait penser à Harry Potter.

J’ai mis quelques temps avant d’ouvrir le livre. Et lorsque je l’ai finalement fait, cela ne s’est pas vraiment passé comme prévu ; ma vie quotidienne m’a empêché de me concentrer dessus, et lorsque je me trouvais un moment pour lire, je n’étais pas assez plongée dans l’histoire. Les personnages m’énervaient ; j’avais une envie irrésistible de donner une bonne claque au héros, Percy, ainsi qu’à sa mère, Sally. 

Les raisons de ma colère envers Percy étaient assez floues, pour le moins qu’on puisse dire. Même maintenant, après que j’ai fini le livre, je ne sais toujours pas pourquoi je ne l’aimais pas dans les premières pages ; était-ce peut-être sa façon de parler, beaucoup trop familière à mon goût ? Les romans à la première personne ont un double tranchant ; si le narrateur séduit facilement le lecteur et que son invitation à suivre ses aventures est vite acceptée, le roman démarre déjà bien et pourra laisser une bonne impression au lecteur. Mais si le narrateur énerve, si ses pensées sont de celles dont le lecteur pourrait bien se passer, le lecteur en aura d’autant plus vite marre et aura plus envie de jeter le bouquin contre le mur.

Ce qui, croyez-moi, est une insulte envers le mur. Il mérite plus que de se faire maltraiter.

Mais heureusement pour Percy, ses gémissements d’adolescent et sa familiarité ne m’ont pas arrêté de lire et au bout de quelques chapitres, je me suis amené à l’apprécier. Il s’améliore et je me suis sentie plus apte à compatir avec lui et à le soutenir mentalement dans ses démarches. Reste maintenant sa mère, Sally. J’étais en colère avec elle à cause du choix de son deuxième mari (ou quoique ce soit que ce charmant Gaby Pue-Grave soit). Sally est une mère. En tant que tel, elle a des responsabilités envers son enfant, et aller s’acoquiner avec un homme qui non seulement la maltraite, mais maltraite son fils, je trouve cela impardonnable. Je sais que la vie est plus compliquée que cela, et que mon jugement peut paraître dur ; que dans ces moments, je devrais l’encourager mentalement pour sortir de ce mauvais pas, mais le livre ne me donne pas ce luxe. D’après ce que j’ai lu de Percy, Sally est une femme forte, indépendante, qui ne se laisse pas marcher sur ses pieds. Elle pourrait tout aussi bien prendre ses affaires, son fils, s’en aller et recommencer une vie sans un mari. Or, elle ne le fait pas ; ce qui m’a donné une bien piètre opinion d’elle.

(Bien entendu, toutes ces pensées que j’ai eues se sont déroulées avant qu’on ait eu les explications de son choix. J’avoue qu’à ce moment-là je me suis sentie gênée d’avoir mal jugé Sally. Il est tout de même malheureux que l’homme le plus humain qu’elle ait trouvé soit un type pareil. Le message dans ce roman est clair ; les Hommes sont mauvais, stupides et bons à rien. Merci beaucoup pour ce merveilleux message, Mr Riordan ; encore heureux que ce ne sont pas des jeunes personnes impressionnables qui lisent votre roman… oh.)

Mais ne soyons pas trop durs. Le livre commençait mal avec moi, mais à partir la moitié du roman, j’ai commencé à beaucoup plus apprécier. Comme je l’ai dit, Percy m’est paru beaucoup plus attachant. Son ami Grover était le seul personnage que j’avais aimé depuis le début, et mon amour pour lui n’a fait qu’augmenter. Annabeth ne m’a pas laissé une très grande impression, malheureusement. Il y avait des moments où je l’aimais bien, et d’autres… bof. Je crois que le mot est bon ; bof.

Dans ce roman se trouve une chose que j’adore et que j’ai toujours adorée : les road trip. Avec plein d’aventures ! De mésaventures ! Des nouveaux endroits ! Autant vous dire que je me suis éclatée pendant toute cette partie. Seul petit point négatif : le groupe Percy-Grover-Annabeth est bien trop stéréotypé, avec Percy le héros de l’action, Grover l’ami toujours prêt à donner un coup de main et Annabeth la Fille au savoir mais qui ne fait presque rien. Je devinais presque tout le temps ce qui allait se passer et qui allait faire quoi. C’est un peu dommage mais pas au point de m’arrêter dans ma lecture. 

La fin était géniale ; le twist m’a surprise. Une bonne surprise. J’avais deviné à propos de Luke (pas très difficile), mais le reste était bien ficelé et bien imaginé. Gros point positif du roman : le monde créé par Rick Riordan. Enchanteur, créatif, l’insertion de la mythologie grecque dans le monde moderne est pour le moins hilarant. Mis à part l’énorme mise en avant des USA, ce qui ne m’a pas trop embêtée, je pouvais facilement m’imaginer ce monde exister. 

Malheureusement, j’ai trouvé les dieux pour le moins… pathétiques. Je ne sais pas si c’est le sentiment que l’auteur voulait faire passer, mais les dieux ne m’ont ni fait trembler ni fait rêver ; ils m’ont fait rire, tout simplement. Ce qui n’est pas une mauvaise chose, mais quand les gens autour d’eux s’obstinaient à les appeler « Seigneurs », j’éclatais de rire. Les dieux étaient adorables. Adorables comme les bébés essayant de marcher mais retombant sur leur derrière à chaque essai. Mon préféré reste de loin Hadès, pauvre PDG d’une entreprise un peu trop grande et chef d’un personnel pour le moins bougon. 

Conclusion :

Roman agréable à lire, surtout conseillé pour les jeunes voulant rêver d’un monde fantastique. Univers bien ficelé, à lire la suite pour en découvrir plus : je sais quoi emprunter la prochaine fois que j’irai à la bibliothèque. Je m’en vais maintenant ranger ce livre en attendant que mon autre petit frère grandisse et sache mieux lire pour le lui conseiller.


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